Après deux années catastrophiques en 2016 et 2017, les apiculteurs sont rassurés par le niveau des colonies d'abeilles au sortir de l'hiver. Grâce à des aides de la Région, ils ont pu renouveler les essaims.
Ce printemps, Jean-François Chauvel, apiculteur, est serein car il n'y a aucune ruche morte. Une situation rassurante, car "il y a deux ans, 75% des ruches étaient mortes, vides à l’issue de l’hiver", explique-t-il.
Ces deux dernières années, le taux de mortalité des abeilles avait atteint des records mettant en danger la filière apicole. En cause, les pesticides répandus dans les champs, mais aussi la baisse de la biodiversité florale, ou bien encore les nuisibles comme le Varroa ou le frelon asiatique.
Une vingtaine d'apiculteurs ont bénéficié d'aides financières de la Région pour les aider à acheter de nouveaux essaims. Et en ce début de printemps, les premières estimations sont optimistes.
"On est entre 5 et 10% de mortalité, les ruches étaient très précoces au printemps, c’est plutôt de bonne augure", explique Alain Branchereau, Président du Groupement des apiculteurs professionnels de Loire-Atlantique.
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